À l’occasion de la semaine du goût, nous comptons vous parler du thème des BTS pour cette année : « À table ! Formes et enjeux du repas ». En effet, le repas est placé au cœur des réflexions académiques et sociales et c’est Johan Faerber qui interroge la fonction du repas dans notre société. Des pratiques culinaires diverses et variées sont explorées dans cet ouvrage, allant du repas traditionnel familial à la restauration rapide et le « foodporn ».
Les thèmes principaux qui seront traités lors des différentes interventions auprès des BTS
- Le repas considéré comme un rituel social et familial, porteur de traditions et d’habitudes culturelles.
- Les tensions sociales autour du repas : inégalités alimentaires, obésité, food wastage.
- L’évolution des habitudes alimentaires avec les fast-foods, les modes de consommation et la mise en scène du repas via les médias et les réseaux sociaux.
Nous avons recueilli le témoignage de l’une de nos intervenantes sur la manière dont cette dernière souhaitait aborder le thème de cette année.
Nolwenn DIJOUX, professeure particulière de français, mais aussi fondatrice de la société Hyperbole, s’est prêtée au jeu et a guidé les étudiants de BTS 2 de l’ESCM à travers ce thème.
Le thème est donc exploré par les étudiants via des projets présentant différents axes qui permettent de réfléchir autour de l’alimentation :
- Pour commencer : le besoin physiologique, qui reste la raison primaire pour laquelle on se nourrit.
- L’orientation sociale du repas que les BTS ont eu l’opportunité d’étudier via des bandes-annonces de films et des documentaires ARTE.
- Par le biais de textes ou d’autres ouvrages littéraires évoquant le repas.
- Mais aussi en organisant un projet « TOPCHEF »
Ce projet TOPCHEF est la pièce maîtresse de ces interventions. En effet, par groupes, les étudiants doivent présenter un plat typique d’une région différente de la leur pour évoquer les différents symbolismes de ce repas, les enjeux en termes de convivialité et la vivre en dégustation croisée. Ce projet a pour objectif de faire travailler le côté créatif des étudiants par la création de vidéos et d’affiches en rapport avec le plat qu’ils ont choisi, mais aussi le travail en équipe avec la formation des groupes et la répartition des tâches au sein de ce dernier.
Par ce projet, Nolwenn DIJOUX souhaitait rendre les étudiants acteurs de leur propre enseignement et apprentissage. Une formule gagnante, car les étudiants ont joué le jeu et présenté les différents plats et cultures qu’ils ont choisis pour finalement, quand cela était possible, offrir une dégustation à la critique culinaire présente ainsi qu’aux autres étudiants de la classe.
La plus-value pour ces étudiants, au-delà du savoir et des nouvelles connaissances acquises, ce sont notamment les nouvelles méthodes d’apprentissage et de travail qui leur sont bénéfiques et qui leur serviront plus tard lorsqu’ils entreront concrètement sur le marché du travail.