Afin d’atteindre ses objectifs, toute société entreprend un ensemble d’actions visant à organiser et utiliser ses moyens humains et matériels. Ce processus est désigné par le management et joue un rôle essentiel pour les équipes. Productivité et motivation des collaborateurs font partie des bénéfices de cette synergie de techniques, assurant la durabilité du travail collectif. Cependant, il existe plusieurs modèles de management, théorisés par le psychologue Rensis Likert. Alors, comment faire son choix ? Et faut-il vraiment en faire un ? Cet article vous propose de découvrir les différents types de management, du management directif en passant par le management situationnel. Sans oublier la grande tendance en plein essor : le management bienveillant et agile.
Les quatre styles de management
La directivité du manager est le paramètre à bien prendre en compte pour distinguer les uns des autres les styles de management. Aiguillage des tâches, assistance portée aux collaborateurs, etc. Chaque type de management est doté de ses propres caractéristiques, soumis au cadre d’application des entreprises. Faisons le point sur les avantages et les risques engendrés par chacun d’eux.
Le management directif (M1)
La spécificité du style directif ? Sa verticalité, notamment pour la prise de décision et le passage de consigne. Suivant une orientation descendante de la communication, le manager vérifie la mise en œuvre des tâches, tout en s’assurant l’organisation rigoureuse de ses collaborateurs et des résultats rapides. Si l’on reconnaît à ce mode de management une réactivité particulièrement utile dans les situations d’urgence, on peut néanmoins lui reprocher les risques qu’il induit. Stress impactant les salariés, démotivation des équipes, inhibition de la créativité, etc. Dans certains contextes, ce type de management peut freiner la productivité, empêchant le bon développement de la confiance et la prise d’initiative.
Le management persuasif (M2)
Si le manager garde pour lui la prise de décision, il peut néanmoins sembler moins autoritaire dans ce style de modèle. Parmi les avantages du management persuasif, citons sa faculté à remporter l’adhésion des collaborateurs autour des choix du manager. Pourvoyeur de sens, plaçant la communication au centre du travail quotidien, il permet d’accroître la confiance et l’engagement des équipes. Il nécessite néanmoins d’être pris en main par un manager véritablement charismatique, sans quoi les salariés pourraient prendre pour des hésitations, ce qui relève en réalité du dialogue. Bien qu’il prenne beaucoup de temps, ce type de management fonctionne bien dans les entreprises en transition, conscientes que la culture managériale se doit d’évoluer vers une orientation plus horizontale.
Le management participatif (M3)
Le style participatif fonctionne selon un maître mot : favoriser l’intelligence collective en encourageant la communication et la créativité chez les salariés. Dans ce mode de management, le manager agit selon un système horizontal, où les collaborateurs se trouvent pleinement impliqués dans la construction des objectifs et la prise de décision, les incitant à davantage d’autonomie. S’il souligne le sentiment d’appartenance à l’entreprise et permet de faire naître des idées originales, ce type de management s’avère extrêmement chronophage. Susceptible de créer des conflits, notamment en cas d’opinions contraires, il se doit d’être strictement encadré pour garantir la cohésion de l’équipe.
Le management délégatif (M4)
Le management délégatif est le modèle qui donne la plus large autonomie aux collaborateurs de l’entreprise. Soutien, coach, source d’inspiration : le manager a pour rôle d’inciter ses équipes à fixer elles-mêmes leurs priorités et à décider de leur organisation. Il les laisse également assumer l’entière responsabilité des résultats obtenus par leur stratégie. Si la réussite de ce mode de délégation repose sur l’initiative et la motivation des salariés, il requiert cependant d’avoir recours à des profils expérimentés, déjà dotés de solides compétences. Le risque dans le cas contraire ? Une perte de repère qui pourrait donner lieu à une certaine désorganisation. Au manager, donc, d’assurer le suivi de ses équipes de façon à ce qu’elles puissent mener à bien des projets complexes, selon des logiques de management de projet.
Les tendances émergentes d’un management bienveillant et agile :
Le travail est en pleine mutation. Les nouvelles générations de salariés attendent des entreprises davantage d’humanité et d’adaptabilité à leur encontre. C’est ainsi qu’est né le management bienveillant. Plaçant la reconnaissance, le dialogue et surtout l’empathie au sein du rapport managérial, celui-ci incite à l’engagement tout en améliorant la qualité de vie au travail. En plus de diminuer le stress et l’absentéisme, le management bienveillant fait régner une atmosphère sereine entre les murs de l’entreprise.
Le management agile, quant à lui, joue sur la souplesse. Appelant à l’innovation, il allie performance et adaptation constante, renouvelant régulièrement les prises de décision. Changement de plan, organisation en sprint, etc. Si ces modes managériaux ont le vent en pompe, appréciés pour leur flexibilité, ils ne pourront faire l’économie d’une organisation stricte, écartant toute forme de laxisme.
L’art d’adapter son leadership par l’approche situationnelle
Contrairement à une idée reçue, un manager est loin d’utiliser un seul style de management. Le management situationnel, initié par Hersey et Blanchard, mentionne que la posture du manager se doit d’être ajustée en fonction de la motivation et de la maturité des collaborateurs. Autrement dit, ce sont les niveaux d’autonomie et de compétences qui seront à l’origine du type de management choisi.
Ainsi, soucieux de poser un cadre à tout nouveau salarié, un manager emploiera d’abord un mode directif. Il glissera peu à peu vers un style plus persuasif pour inciter à la motivation, avant de basculer vers un style participatif pour engager davantage d’implication. Enfin, lorsqu’il aura la certitude que la confiance est installée, il pourra évoluer vers un management délégatif, qui achèvera de faire prendre toute sa responsabilité au salarié.
En passant d’un mode managérial à un autre, la flexibilité s’épanouit, à une ère où le télétravail rend obligatoire la gestion des ressources et des outils dans la communication d’entreprise.
Développer son leadership de manager grâce à l’Expérience Inside ESCM
Devenir manager ne s’improvise pas : c’est par la voie de la formation que ces compétences s’acquièrent. C’est grâce à sa philosophie « Experience Inside » que l’ESCM guide ses étudiants sur le chemin de la confiance et de la motivation, les aidant à réaliser leur plein potentiel, notamment en termes de leadership. L’alternance et les stages proposés durant leurs parcours participent largement à bâtir leur identité de futurs managers, en leur faisant découvrir les différents types de management au sein de diverses entreprises.
L’ESCM a mis en place des cursus correspondant aux ambitions de chaque profil, du BTS au mastère manager de la stratégie marketing, tous répertoriés RNCP. Toute l’équipe pédagogique a à cœur de favoriser la transition professionnelle de ses apprenants en instaurant un climat d’exigence vis-à-vis d’eux, tout en faisant montre de proximité, d’écoute et d’esprit collaboratif. Ces valeurs concordent avec les types de management les plus performants, à savoir les modes participatif, bienveillant et agile.
Maîtriser les styles de management favorise à la fois la réalisation des objectifs, comme le bien-être des équipes. Il est du devoir du manager d’aujourd’hui d’analyser les différentes situations de travail auxquelles il est confronté et d’adopter un mode de management directif, persuasif, participatif, délégatif ou bienveillant. C’est cette agilité qui lui permettra de s’affirmer en véritable leader, porteur de décisions constructives, et d’obtenir des résultats concrets et pérennes pour son entreprise. Le management vous intéresse ? Découvrez dès à présent le cursus de formation de l’ESCM sur ses sites de Strasbourg et Colmar, ainsi que les métiers qui recrutent le plus après une école de commerce.
